Description du livre
Crédits artistiques :
Conte de Charles Perrault
Musique : Bach (4ème concerto brandebourgeois) et Beethoven (Egmont, ouverture)
Comédien : Lydie Lacroix
Illustration de Gustave Doré
Durée : 11 minutes 36 sec
Résumé :
Un riche gentilhomme nommé Barbe-Bleue cherche une demoiselle à marier. Mais aucune jeune fille ne veut l’épouser à cause de sa barbe bleue qui le rend laid. L’étrange disparition de ses six anciennes épouses crée un mystère autour de ses mariages. L’une d’entre elles, cependant, accepte de l’épouser. Un jour, il part en voyage et lui confie toutes les clefs du château y compris celle de son cabinet secret auquel il lui interdit formellement l’accès sous peine de mort. Elle succombe à la tentation et découvre horrifiée les six précédentes épouses. Lorsque le mari monstrueux rentre, il décide de la tuer. Les frères de la jeune femme, des mousquetaires, arrivent à temps pour sauver la demoiselle.
Charles Perrault, l'auteur
Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, resté célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye. Né dans une famille bourgeoise, il est reçu avocat en 1651 après avoir obtenu sa licence de droit, il s’inscrit au barreau mais, s’ennuyant bientôt de « traîner une robe dans le Palais », il entre en qualité de commis chez son frère qui était receveur général des finances.
Bras droit de Colbert, il est chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV en 1663, puis en tant que contrôleur général de la Surintendance des bâtiments du roi. Dès lors, Perrault usa de la faveur du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts.
En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme, décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit les Contes de ma mère l’Oye (1678).
Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains où les contes sont à la fois d’inspiration orale et littéraire. Le travail que Perrault opère sur cette matière déjà existante, c’est qu’il les moralise et en fait des outils « à l'enseignement des jeunes enfants ». Ainsi, il rajoute des moralités à la fin de chaque conte, signalant quelles valeurs il illustre.