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Enfin je ne le puis : que veux-tu que j'y fasse ?
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(le théâtre représente un salon mal meublé, et dont les murs sont presque nus, avec des restes de dorure.) Madame Béverlei, Henriette.
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Approuvez ma foiblesse, et souffrez ma douleur ; elle n'est que trop juste en un si grand malheur : si près de voir sur soi fondre de tels orages, l'ébranlement sied bien aux plus fermes courages ; et l'esprit le plus mâle et le moins abattu ne sauroit sans désordre...
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Les pages qu'on va lire sont extraites d'un cahier de notes écrites par un engagé volontaire. Il n'y faut point chercher de graves études sur les causes qui ont amené les désastres sous lesquels notre pays a failli succomber, ni de longues dissertations sur les fautes...
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- Sauvée ! vous voilà donc sauvée, mademoiselle, fit avec un cri de joie la bonne qui venait de fermer la porte sur le médecin, et, se précipitant vers le lit où était couchée sa maîtresse, elle se mit avec une frénésie de bonheur et une furie de caresses à embrasser,...
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C'était le 10 juillet de l'an de grâce 1540, à quatre heures de relevée, à Paris, dans l'enceinte de l'Université, à l'entrée de l'église des Grands-Augustins, près du bénitier, auprès de la porte
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Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ?
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Savez-vous pourquoi je vous regrette, madame la marquise ? C'est que vous n'êtes pas une femme comme une autre et que je ne suis pas un homme comme un autre : car je vous apprécie mieux que ceux qui vous entourent.
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J'ay toûjours crû qu'il falloit parler et écrire le plus sobrement qu'on pourroit sur les voyes interieures. Quoiqu'elles ne renferment rien qui ne soit manifestement conforme à la regle immuable de la foi et des moeurs evangeliques, il me paroît neanmoins que cette...
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L'avis que je mets en tête du second volume de ce recueil n'a point pour objet de remercier le public de l'accueil qu'il a fait aupremier : l'écrivain qui fait un livre qui plaît, le lecteur qui achète un livre qui l'amuse, sont quittes l'un envers l'autre ; mais, en...
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Une seule bougie placée sur une petite table éclairait faiblement une salle vaste et haute ; sans quelques chocs de verres et d'argenterie, sans quelques rares éclats de voix, elle aurait semblé la veilleuse d'un mort. En fouillant avec soin dans ce clair-obscur, comme...
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Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort.
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Pendant que cette étude paraissait dans un magazine parisien, quelques-unes des personnes qui voulaient bien en suivre la lecture me présentèrent deux objections sur le fond, comme on dit au Palais, qui me touchèrent vivement. Les voici, aussi nettement formulées qu'il...
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« Voir Naples et mourir », dit le Napolitain.« Qui n'a pas vu Séville n'a rien vu », dit l'Andalou.« Rester à la porte d'Avignon, c'est rester à la porte du paradis, » dit le Provençal...
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Quand on songe au nombre étonnant de volumes publiés pour rechercher le point des Alpes par lequel Annibal opéra son passage, sans qu'on puisse aujourd'hui savoir si ce fut, selon Witaker et Rivaz, par Lyon, Genève, le Saint-Bernard et le val d'Aoste ; ou, selon...
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la scène est sur le parnasse où la fable nous dit qu'aborda Deucalion après le déluge. le théâtre représente le double coupeau sur les deux ailes et le temple de Thémis, avec une mer immense qui occupe le fond. L'orchestre joue une tempête effroyable. éclairs,...
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Sommaire de l'édition dite de Versailles (1824) - Télémaque, conduit par Minerve, sous la figure de Mentor, est jeté par une tempête dans l'île de Calypso. Cette déesse, inconsolable du départ d'Ulysse, fait au fils de ce héros l'accueil le plus favorable, et, concevant...
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Dans un siècle comme le nôtre, ou plutôt comme tous les siècles possibles, où chacun vise à l'originalité ; où, dans la clameur universelle qui proclame à tout moment ce qu'elle appelle les besoins du temps, chacun s'écrie : c'est moi ! C'est moi qui l'ai trouvé ; et,...
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Quelque chose me presse d'élever la voix, et d'appele
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aza, mon cher Aza ! Les cris de ta tendre Zilia,
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